“Story behind”: the yoga prints collection

 

Yoga Energies” et “Balasana” ont tous les deux vu le jour à l’autre bout du monde, à Bali et en Australie.

Le premier, “Yoga Energies” a été créé lors de mon Yoga Teacher Training, une formation de 200h que j’ai eu la chance de suivre au coeur de la jungle balinaise, à côté d’une des capitales du yoga, Ubud.

Cette retraite fut une vraie révélation pour moi tant par l’approfondissement de ma pratique du yoga que par la certitude de plus en plus profonde que mon chemin s’orientait vers la pratique de l’art. Aussi, émerveillée par ce cadre idyllique et inspirée par ces belles rencontres faites au cours de cette retraite, je sortis mon appareil photo le dernier jour pour immortaliser l’une de mes nouvelles amies, Reemitha. Une femme d’une beauté rare, originaire des îles Fidji et habitant en Californie. Je demanda donc à Reemitha de s’installer dans sa posture de yoga préférée au sein de ce lieu où j’aimais tant me poser et écouter le chant de la nature. Le premier shot était le bon, tout y était ! La lumière, la posture, la composition… j’ai tout de suite ressenti une harmonie à travers cette photo qui mettait en avant cette osmose d’énergies entre mon amie et la jungle. Ce moment suspendu dans le temps, je m’empressa le lendemain d’aller le faire développer sur toile auprès d’un imprimeur dont je n’avais entendu que des éloges lors d’un voyage précédent. Aussitôt la photo imprimée, je dessinais dessus avec mes crayons et mes poscas, inspirée par la richesse des enseignements que nous avions reçus, les corps subtils, les énergies, les phases de la lune… c’est ainsi que fut crée “Yoga Energies

 
 


Quant à “Balasana”, son histoire continue à Bali quelques années plus tard. Nous étions en train de surfer lorsqu’une débutante me percuta avec sa planche de surf dans le dos. Le souffle coupé, j’eu du mal à revenir sur le rivage. Le verdict tomba quelques heures plus tard à l’hôpital : trois vertèbres fracturées. S’en suivi un processus de guérison qui pris la forme d’un cheminement initiatique lorsque j’y repense aujourd’hui. Sans rentrer dans les détails, une petite voix au fond de moi me souffla de refuser le rapatriement en France et de continuer mon voyage en Australie qui avait lieu une semaine plus tard. C’est donc ce que nous fîmes avec mon conjoint, en m’adaptant à ma nouvelle condition physique.

Ce voyage en Australie, j’en rêvais depuis l’adolescence et je pressentais que c’était pour moi le meilleur des endroits pour commencer mon travail de guérison. Au fil des jours je m’adaptais donc à mon corset et prenais beaucoup de temps pour méditer sur la reconstruction de ma colonne vertébrale. Je reçu au milieu de notre périple un soin chamanique au coeur d’un site sacré aborigène, quelle expérience mystique ! Après cette expérience, je commençais à retrouver une certaine légèreté, presque une aisance intérieure qui me redonna l’énergie nécessaire pour savourer chaque moment du voyage.

Parmi tous ces mouvements que je ne pouvais plus faire, Balasana (la posture de l’enfant), était celle qui me manquait le plus. Pour essayer de ressentir quand même ses bienfaits, je décida de la peindre un aprs-midi ! Tout du moins, de représenter en peinture ce sentiment profond d’ancrage à la Terre, de protection et de connexion à bien plus grand que soi. Inspirée par les ocres rouges profonds de l’Australie, cette peinture/collage pris forme ainsi. Je la termina ensuite de nouveau à Bali. La boucle était bouclée ;) Mon dos est aujourd’hui quasiment guéri et je peux vous assurer qu’il ne se passe pas une journée sans que je prenne le temps de m’abandonner dans cette posture !

 
 

Puissent ces illustrations vous accompagner à travers la découverte du monde et de vous-mêmes, chers yogi.

With Love, Chloé ♥



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